Publié le : 26/02/2015 18:02:09
Catégories : Assainissement
Un entretien régulier ou systématique créé les conditions d’un bon retour d’expérience. Autrement, comment appréhender les dysfonctionnements ou les fréquences de vidange ?
Les meilleurs professionnels assurent un suivi très strict de leurs produits. Ils choisissent un panel de micro-stations parmi celles installées et effectuent eux-même le suivi et l’entretien. Quelques Conseils généraux (14, 22, 44, 53, 69) tentent de mettre en place un suivi local, considéré comme peu représentatif pour l’instant. C’est encore marginal et mal encadré. Les premières conclusions, présentées fin 2013, concernent des installations sans assurance de conformité ou d’entretien. Résultat : sans surprise, des dysfonctionnements.
L’objectif est d‘établir une liste noire et une liste grise de produits, pour supprimer l’agrément de certains fabricants. Comme pour les volumes minima ou le contrat d’entretien, après 5 années de tâtonnements, on s’inspirera sûrement de l’exemple des pays expérimentés pour le suivi des produits. À l’instar du Québec où le bureau de normalisation impose un suivi aléatoire de dix produits pour vérifier la qualité de l’installation et son entretien, aux frais du manufacturier. Si besoin, des correctifs sont demandés, voire une interdiction de vente. Cette approche responsabilise le manufacturier mais ne peut être appliquée qu’avec un entretien obligatoire.
Le marché se structure néanmoins, parfois indépendamment des fabricants. Des prestataires proposent ainsi en une seule visite, une vidange, un entretien de la microstation quelle que soit sa marque, et une vérification du bon fonctionnement de l’ensemble de ses composants.
En France, un protocole national devrait être recommandé par un comité d’experts.