Publié le : 26/11/2018 16:16:04
Catégories : Actualités
OBIO suit de près les avancées des Assises de l’eau initiées par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, dont la première réunion a eu lieu en avril 2018, avec pour enjeu de relancer l’investissement dans les réseaux d’eau et d’assainissement.
Jusqu’à juillet 2018, le travail tournait autour des enjeux de réseaux d’eau et d’assainissement. Depuis le mois d’août, ce sont les aspects qualitatifs et quantitatifs qui sont étudiés plus précisément.
Les trois objectifs visés par ces Assises de l’eau sont les suivants :
C’est le 29 août que le Premier ministre a rendu publiques les premières avancées sur le sujet.
Il a commencé par un bilan de la situation :
Grâce à la solidarité entre les territoires, Edouard Philippe envisage une augmentation de 50% des aides des Agences de l’eau à destination des territoires ruraux.
Il propose également des prêts à très long terme (jusqu’à 60 ans) auprès de la Caisse des Dépôts avec des taux très avantageux.
Un budget de 50 millions d’euros sera également consacré sur cinq ans à un diagnostic plus approfondi et chiffré sur l’état des réseaux.
Un « chèque eau » (sur le modèle du chèque énergie) sera déployé dans les collectivités volontaires.
De manière à ce qu’ « aucune équipe municipale ne soit laissée seule » face à ces chantiers importants, de nouvelles aides d’ingénierie seront données aux élus pour maintenir un haut niveau de service de distribution.
Voici donc quelques mesures prévues pour accélérer le diagnostic et renouveler les réseaux d’eau. Néanmoins, le Premier ministre ne semble pas avoir prévu de cesser les ponctions régulières effectuées par les gouvernements successifs et qui se font systématiquement au détriment des foyers, des collectivités et des Agences de l’eau. Face aux difficultés financières qu’elles rencontrent, les municipalités se retrouvent face à un dilemme considérable : augmenter le prix de l’eau pour financer les chantiers conséquents pour la modernisation des réseaux, ou bien laisser les réseaux tels qu’ils sont à ce jour.